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Quelles formations suivent les demandeurs d’emploi ?
En 2023, plus de 1,2 million de chercheurs d’emploi sont entrées en formation. 34% d’entre elles ont eu lieu dans le cadre du CPF. Les autres ont eu pour commanditaire : les Régions (30%), France travail (25%) et les autres prescripteurs. Les dépenses totales en faveur de la formation des personnes en recherche d’emploi s’élèvent à 8,2 milliards d’euros. Les principaux financeurs finaux des formations destinées aux personnes en recherche d’emploi sont France travail (48%), les Régions (29%), l’État (11%) et la caisse des dépôts et consignations (7%). Les autres financeurs sont les OPCO et l’Agefiph. Le CPF reste le moyen d’accès à la formation le plus fréquent. Mais ces formations portent sur un budget global plus faible et des formations plus courtes que la moyenne : en moyenne de 89 heures contre 4,2 mois pour l’ensemble des entrées en formation hors CPF. -
Seul un quart des employeurs solliciteraient France travail pour un recrutement en emploi durable.
Seuls un quart des employeurs solliciteraient France travail pour un recrutement en emploi durable, selon l’opérateur. France Travail souhaite faire mieux et, pour cela, développer : davantage de relations avec des employeurs (600 000 employeurs d’ici à 2027 ), sa connaissance des offres d’emploi et parvenir à augmenter taux d’accès à l’emploi des chercheurs d’emploi inscrits. En 2024, le nombre d'offres d'emploi durable, pour la France entière, collectées par France travail aura baissé de -10%, par rapport à 2023. Avec près de 750 000 offres d’emploi durable, contre 831 000 en 2023 et 837 000 en 2022[ Expérimenté dès 2024, le programme prévoit la création de 389 « task forces entreprise » locales d’ici mars 2025, toutes régions confondues. -
Une réduction progressive des politiques en faveur de l’emploi des jeunes
Les Missions locales ont légèrement réduit leurs activités (CEJ et PACEA) en 2024. En 2025, la baisse des financements de l’État et de certaines Régions, (de l’ordre de 6%) devrait progressivement diminuer les moyens humains et matériels des Missions locales. Beaucoup moins de contrats de professionnalisation. Pour les jeunes moins de 26 ans, le nombre de nouveaux contrats se réduit de -28,2%. La disparition de la prime aux entreprises explique une diminution de ce type de contrat d’alternance Le nombre des contrats d’apprentissage s’est stabilisé autour du million en 2024. En 2025, la réduction de la prime aux entreprises de plus de 250 salariés (de 6 000 à 2 000 €) devrait conduire à une diminution du nombre de contrats d’apprentissage au second semestre 2025. Moins de 50 000 contrats aides en cours dont des PEC (-7,9 % sur un an) et des CUI-CIE(-68,5% sur un an). Les CUI-CIE sont destinés à disparaitre à quelques cas près (DROM, etc.). -
L’instabilité, politique et budgétaire, impacte le financement de l’assurance-chômage.
Le mode de financement de l’assurance-chômage, géré par l’Unédic, apparait fragilisé, par l’absence d’adoption d’un budget public pour 2025. En effet, l'Unédic ne bénéficie plus actuellement de la garantie de l’État pour ses demandes de prêts à long terme. L'Unédic a dû recourir plus fréquemment à des émissions de dettes à court terme sur les marchés financiers pour financer son fonctionnement, ce qui conduit à des coûts de financement supplémentaires. Ce mode de financement n’a pas vocation à couvrir le besoin de financement annuel de l’Unédic ! Les partenaires sociaux se déclarent « très préoccupés quant à la pérennité financière du régime ». La dette de l’Unédic devait atteindre de l’ordre de 58 Md€ en 2024 ; ce chiffre reste à confirmer. -
Une évaluation très critique de la politique de formation professionnelle
La Cour des comptes vient de publier une évaluation très sévère du PIC (Plan d’Investissement dans les Compétences). Elle juge que le PIC n’a pas transformé le système de formation et n’a pas non plus atteint les publics qu’il visait. L’évaluation montre que : « L’ambition de transformation structurelle du PIC a été immédiatement abandonnée. Faute d’un travail interministériel de cadrage budgétaire, de définition d’objectifs et de publics précis ». Le PIC est devenu un plan de financement de la formation professionnelle des publics éloignés de l’emploi « semblable aux précédents plans » et porté par le seul ministère du Travail, attributaire de 13,8 Md€ sur un total de 14,6 Md€.
Tribune Libre
Quelles formations suivent les demandeurs d’emploi ?
En 2023, plus de 1,2 million de chercheurs d’emploi sont entrées en formation.
34% d’entre elles ont eu lieu dans le cadre du CPF. Les autres ont eu pour commanditaire : les Régions (30%), France travail (25%) et les autres prescripteurs.
Les dépenses totales en faveur de la formation des personnes en recherche d’emploi s’élèvent à 8,2 milliards d’euros. Les principaux financeurs finaux des formations destinées aux personnes en recherche d’emploi sont France travail (48%), les Régions (29%), l’État (11%) et la caisse des dépôts et consignations (7%). Les autres financeurs sont les OPCO et l’Agefiph.
Le CPF reste le moyen d’accès à la formation le plus fréquent. Mais ces formations portent sur un budget global plus faible et des formations plus courtes que la moyenne : en moyenne de 89 heures contre 4,2 mois pour l’ensemble des entrées en formation hors CPF.
Emploi
Quelle obligation d’activités hebdomadaires pour les demandeurs d’emploi ?
Les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC à France Travail ont une obligation de recherche d’emploi, dont les bénéficiaires du RSA.
Un contrat d’engagement est signé entre le demandeur d’emploi et l’organisme référent à l’issue d’un entretien de diagnostic. Il définit pour chacun les actions et obligations propre à la personne accompagnée en tant que demandeur d’emploi et celles de l’organisme référent.
Le contrat d’engagement indique le niveau d’intensité de l’accompagnement de chaque personne et le nombre d’heures d’activité hebdomadaire qui devront être réalisées par le demandeur d’emploi.
La loi prévoit, de manière générale, une durée « durée hebdomadaire d’activité du demandeur d’emploi d’au moins quinze heures ». A leur demande, les personnes rencontrant des difficultés, particulières et avérées , pourront en être dispensées.
THERMOMETRE DE L'EMPLOI
.............. 15 840 900.......................................5 508 900.....................................5 431 500
SourcesJeunesse
Une réduction progressive des politiques en faveur de l’emploi des jeunes
Les Missions locales ont légèrement réduit leurs activités (CEJ et PACEA) en 2024.
En 2025, la baisse des financements de l’État et de certaines Régions, (de l’ordre de 6%) devrait progressivement diminuer les moyens humains et matériels des Missions locales.
Beaucoup moins de contrats de professionnalisation. Pour les jeunes moins de 26 ans, le nombre de nouveaux contrats se réduit de -28,2%.
La disparition de la prime aux entreprises explique une diminution de ce type de contrat d’alternance
Le nombre des contrats d’apprentissage s’est stabilisé autour du million en 2024.
En 2025, la réduction de la prime aux entreprises de plus de 250 salariés (de 6 000 à 2 000 €) devrait conduire à une diminution du nombre de contrats d’apprentissage au second semestre 2025.
Moins de 50 000 contrats aides en cours dont des PEC (-7,9 % sur un an) et des CUI-CIE(-68,5% sur un an). Les CUI-CIE sont destinés à disparaitre à quelques cas près (DROM, etc.).
Orientation et prospective
Seul un quart des employeurs solliciteraient France travail pour un recrutement en emploi durable.
Seuls un quart des employeurs solliciteraient France travail pour un recrutement en emploi durable, selon l’opérateur.
France Travail souhaite faire mieux et, pour cela, développer : davantage de relations avec des employeurs (600 000 employeurs d’ici à 2027 ), sa connaissance des offres d’emploi et parvenir à augmenter taux d’accès à l’emploi des chercheurs d’emploi inscrits.
En 2024, le nombre d’offres d’emploi durable, pour la France entière, collectées par France travail aura baissé de -10%, par rapport à 2023. Avec près de 750 000 offres d’emploi durable, contre 831 000 en 2023 et 837 000 en 2022[
Expérimenté dès 2024, le programme prévoit la création de 389 « task forces entreprise » locales d’ici mars 2025, toutes régions confondues.
Formation et recrutement
Une évaluation très critique de la politique de formation professionnelle
La Cour des comptes vient de publier une évaluation très sévère du PIC (Plan d’Investissement dans les Compétences). Elle juge que le PIC n’a pas transformé le système de formation et n’a pas non plus atteint les publics qu’il visait.
L’évaluation montre que : « L’ambition de transformation structurelle du PIC a été immédiatement abandonnée. Faute d’un travail interministériel de cadrage budgétaire, de définition d’objectifs et de publics précis ».
Le PIC est devenu un plan de financement de la formation professionnelle des publics éloignés de l’emploi « semblable aux précédents plans » et porté par le seul ministère du Travail, attributaire de 13,8 Md€ sur un total de 14,6 Md€.
Fiches pédagogiques
L’instabilité, politique et budgétaire, impacte le financement de l’assurance-chômage.
Le mode de financement de l’assurance-chômage, géré par l’Unédic, apparait fragilisé, par l’absence d’adoption d’un budget public pour 2025. En effet, l’Unédic ne bénéficie plus actuellement de la garantie de l’État pour ses demandes de prêts à long terme.
L’Unédic a dû recourir plus fréquemment à des émissions de dettes à court terme sur les marchés financiers pour financer son fonctionnement, ce qui conduit à des coûts de financement supplémentaires. Ce mode de financement n’a pas vocation à couvrir le besoin de financement annuel de l’Unédic !
Les partenaires sociaux se déclarent « très préoccupés quant à la pérennité financière du régime ».
La dette de l’Unédic devait atteindre de l’ordre de 58 Md€ en 2024 ; ce chiffre reste à confirmer.
brèves emploi
FT : + 100 000 INSCRITS EN 2024
Les chiffres de 2024 du nombre d’inscrit à France travail marquent la fin de la période précédant le lancement des procédures d’inscription automatique, des jeunes bénéficiaires d’une prestation (Pacea et CEJ) et des nouveaux allocataires du RSA.
En France entière, le nombre de demandeurs d’emploi, inscrits à France travail, s’élève à 6 255 100 au 4ème trimestre 2024.
Sur l’année 2024, il a globalement augmenté de +1,5%.
Mais surtout, en catégorie A, le nombre des inscrits (sans emploi et tenus de rechercher un emploi) a augmenté de 106 200 (soit +3,5%).
Plus généralement, le nombre des inscrits tenus de rechercher un emploi (A, B ou C) aura augmenté de 97 200 sur un an (soit +1,8%).
- FT : + 100 000 INSCRITS EN 2024
Les chiffres de 2024 du nombre d’inscrit à France travail marquent la fin de la période précédant le lancement des procédures d’inscription automatique, des jeunes bénéficiaires d’une prestation (Pacea et CEJ) et des nouveaux allocataires du RSA.
En France entière, le nombre de demandeurs d’emploi, inscrits à France travail, s’élève à 6 255 100 au 4ème trimestre 2024.
Sur l’année 2024, il a globalement augmenté de +1,5%.
Mais surtout, en catégorie A, le nombre des inscrits (sans emploi et tenus de rechercher un emploi) a augmenté de 106 200 (soit +3,5%).
Plus généralement, le nombre des inscrits tenus de rechercher un emploi (A, B ou C) aura augmenté de 97 200 sur un an (soit +1,8%).
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L’instabilité, politique et budgétaire, impacte le financement de l’assurance-chômage.
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