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Évolution de l’accompagnement des jeunes vers l’emploi en 2022.
Entre le début du dispositif en mars et octobre 2022, on a dénombré 225 400 entrées de jeunes en Contrat d'engagement jeune (CEJ) ; hors renouvellements. L’objectif initial de 400 000 entrées de jeunes en CEJ en 2022 ne sera probablement pas atteint. Le Contrat d'engagement jeune (CEJ) a été mis en oeuvre simultanément par Pôle emploi et les Missions locales. Près de 60% des jeunes sont arrivé au travers des Missions locales. Un peu plus de 40% ont été accueillis dans les agences de Pôle emploi. La répartition des jeunes bénéficiaires d'un Contrat d'engagement jeune (CEJ) en stock diffère. En octobre 2022, on comptait 156 300 jeunes accompagnés dont deux tiers dans les Missions locales et un tiers à Pôle emploi. -
La formation a un effet positif pour le retour à l’emploi de certains demandeurs d’emploi.
La formation professionnelle a été plus fréquemment proposée aux demandeurs d’emploi. Le taux d’accès à une formation dans les 18 mois qui se sont inscrits à Pôle emploi en 2020 a été : de 18% pour les demandeurs d’emploi indemnisé par l’Assurance chômage et de de 15% pour les non allocataires. En 2021, les demandeurs d’emploi entrés en formation étaient inscrits à Pôle emploi en moyenne depuis 14,6 mois, compte tenu de l’accent mis sur les chômeurs de longue durée. 58% des demandeurs d’emploi ayant suivi une formation (hors formations de remise à niveau) ont accédé à un emploi d’au moins un mois dans les 6 mois suivant leur sortie de formation (pour la cohorte de sortants de formation de janvier 2021). -
Le réexamen des dépenses publiques devrait toucher le champ social.
La dette publique a atteint de l’ordre de 3 000 milliards d’euros. L’objectif du ministre de l’Économie objectif serait de faire baisser la dette à partir de 2026 et de ramener le déficit public sous les 3% en 2027. Dès le budget 2024, il souhaite procéder à des « réductions significatives » des dépenses publiques. Le champ social est visé par cette démarche de réduction. Le ministre de l’Economie a donné comme exemple la suppression de l’essentiel des emplois aidés en 2017. Parallèlement, le ministre de l’économie estime à « 60 à 70 milliards d’euros supplémentaires par an » le plan de la transition énergétique en France. Un projet de loi en faveur de « l’industrie verte » devrait ainsi être présenté en juin 2023. -
Quelles perspectives pour l’immigration économique hors UE ?
Plus de 52 000 premiers titres de séjour à des ressortissants de pays hors Union européenne et Grande-Bretagne ont été délivrés, pour des motifs économiques, à des salariés (69%), des travailleurs saisonniers (19%), travailleurs non-salariés, etc. L’immigration économique augmenté de 45%. Par ailleurs, des « passeports talents », destinés aux profils « hautement qualifiés », sont en hausse de +44,5%, avec 12 000 titres délivrés en 2022. Le parcours des étudiants étrangers en France conduit une part d’entre eux au marché du travail. Plus de 50% des autorisations de travail sont attribuées à des jeunes ayant étudiés en France. Ces chiffres concernent exclusivement les étrangers en situation régulière, par opposition à des étrangers sans papier. -
Le nombre des chercheurs d’emploi évolue finalement peu.
Pôle emploi a eu 6,1 millions d’inscrits en moyenne au 4ème trimestre 2022 pour la France entière. D’une part, plus de 3,4 millions de personnes étaient sans emploi (catégories A et D). D’autre part, 2,35 millions de salariés cherchaient un emploi, parallèlement à leur emploi : contrats courts successifs ou temps partiel (catégories B et C). Certes le nombre des chercheurs d’emploi a diminué sur les trois dernières années (de 2019 avant crise à 2022) pour le total des inscrits de 305 000 (-4,7%). Cette baisse trouve son origine à la fois dans la réduction des modes d’indemnisation chômage, dans la progression des radiations administratives et dans l’augmentation du nombre des contrats d’apprentissage pour les jeunes de moins de 29 ans. U n transfert a eu lieu de la catégorie A vers la catégorie B et C témoigne des efforts de chômeurs pour travailler même sur des contrats précaires.
Tribune Libre
Quelles perspectives pour l’immigration économique hors UE ?
Plus de 52 000 premiers titres de séjour à des ressortissants de pays hors Union européenne et Grande-Bretagne ont été délivrés, pour des motifs économiques, à des salariés (69%), des travailleurs saisonniers (19%), travailleurs non-salariés, etc.
L’immigration économique augmenté de 45%.
Par ailleurs, des « passeports talents », destinés aux profils « hautement qualifiés », sont en hausse de +44,5%, avec 12 000 titres délivrés en 2022.
Le parcours des étudiants étrangers en France conduit une part d’entre eux au marché du travail. Plus de 50% des autorisations de travail sont attribuées à des jeunes ayant étudiés en France.
Ces chiffres concernent exclusivement les étrangers en situation régulière, par opposition à des étrangers sans papier.
Emploi
Le nombre des chercheurs d’emploi évolue finalement peu.
Pôle emploi a eu 6,1 millions d’inscrits en moyenne au 4ème trimestre 2022 pour la France entière. D’une part, plus de 3,4 millions de personnes étaient sans emploi (catégories A et D). D’autre part, 2,35 millions de salariés cherchaient un emploi, parallèlement à leur emploi : contrats courts successifs ou temps partiel (catégories B et C).
Certes le nombre des chercheurs d’emploi a diminué sur les trois dernières années (de 2019 avant crise à 2022) pour le total des inscrits de 305 000 (-4,7%).
Cette baisse trouve son origine à la fois dans la réduction des modes d’indemnisation chômage, dans la progression des radiations administratives et dans l’augmentation du nombre des contrats d’apprentissage pour les jeunes de moins de 29 ans.
U
n transfert a eu lieu de la catégorie A vers la catégorie B et C témoigne des efforts de chômeurs pour travailler même sur des contrats précaires.
THERMOMETRE DE L'EMPLOI
.............. 15 840 900.......................................5 508 900.....................................5 431 500
SourcesJeunesse
Évolution de l’accompagnement des jeunes vers l’emploi en 2022.
Entre le début du dispositif en mars et octobre 2022, on a dénombré 225 400 entrées de jeunes en Contrat d’engagement jeune (CEJ) ; hors renouvellements.
L’objectif initial de 400 000 entrées de jeunes en CEJ en 2022 ne sera probablement pas atteint.
Le Contrat d’engagement jeune (CEJ) a été mis en oeuvre simultanément par Pôle emploi et les Missions locales. Près de 60% des jeunes sont arrivé au travers des Missions locales. Un peu plus de 40% ont été accueillis dans les agences de Pôle emploi.
La répartition des jeunes bénéficiaires d’un Contrat d’engagement jeune (CEJ) en stock diffère. En octobre 2022, on comptait 156 300 jeunes accompagnés dont deux tiers dans les Missions locales et un tiers à Pôle emploi.
Orientation et prospective
Le réexamen des dépenses publiques devrait toucher le champ social.
La dette publique a atteint de l’ordre de 3 000 milliards d’euros.
L’objectif du ministre de l’Économie objectif serait de faire baisser la dette à partir de 2026 et de ramener le déficit public sous les 3% en 2027.
Dès le budget 2024, il souhaite procéder à des « réductions significatives » des dépenses publiques.
Le champ social est visé par cette démarche de réduction. Le ministre de l’Economie a donné comme exemple la suppression de l’essentiel des emplois aidés en 2017.
Parallèlement, le ministre de l’économie estime à « 60 à 70 milliards d’euros supplémentaires par an » le plan de la transition énergétique en France.
Un projet de loi en faveur de « l’industrie verte » devrait ainsi être présenté en juin 2023.
Formation et recrutement
La formation a un effet positif pour le retour à l’emploi de certains demandeurs d’emploi.
La formation professionnelle a été plus fréquemment proposée aux demandeurs d’emploi.
Le taux d’accès à une formation dans les 18 mois qui se sont inscrits à Pôle emploi en 2020 a été : de 18% pour les demandeurs d’emploi indemnisé par l’Assurance chômage et de de 15% pour les non allocataires.
En 2021, les demandeurs d’emploi entrés en formation étaient inscrits à Pôle emploi en moyenne depuis 14,6 mois, compte tenu de l’accent mis sur les chômeurs de longue durée.
58% des demandeurs d’emploi ayant suivi une formation (hors formations de remise à niveau) ont accédé à un emploi d’au moins un mois dans les 6 mois suivant leur sortie de formation (pour la cohorte de sortants de formation de janvier 2021).
Fiches pédagogiques
Plus de 500 000 cadres sont en recherche d’emploi.
En France, 300 000 cadres sont immédiatement disponibles et 200 000 en contrats courts ou à temps partiel, souhaitent travailler davantage.
L’Apec et Pôle emploi comptait en juin 2022, 485 000 demandeurs d’emploi étaient à la recherche d’un emploi cadre (en catégorie A, B, C) et 33 000 en catégorie D (CSP ou formation) et 71 000 en E.
Les cadres représentaient donc 9,4% des demandeurs d’emploi.
Leur taux de chômage était de 4,1% contre 7,9% pour l’ensemble des actifs.
Certains profils de chercheurs d’emploi cadres ont davantage de difficultés à retrouver un emploi : des jeunes des quartiers de la politique de la ville, des cadres de 55 ans et plus (102 000) et des cadres au chômage de longue durée (95 000).
brèves emploi
DURÉE D’INDEMNISATION RÉDUITE
Pour les nouveaux demandeurs d’emploi dont la fin du contrat de travail est intervenue à compter du 1er février 2023, la durée d’indemnisation chômage est réduite de 25%.
Cette disposition ne s’applique pas aux demandeurs d’emploi bénéficiaires d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP) et aux demandeurs d’emploi des territoires d’outre-mer.
N’ouvrent plus droit aux allocations de chômage :
1. L’abandon de poste sans motif légitime (comme raisons médicales, droit de retrait, droit de grève, etc.) ;
2. Le refus pour un salarié en contrat court de deux propositions successives de Contrats à durée indéterminée (CDI) pour les salariés en contrat court.
Ces nouvelles règles d’indemnisation sont applicable du 1er février jusqu’au 31 décembre 2023 selon le décret d’application du 26 janvier 2023.
- DURÉE D’INDEMNISATION RÉDUITE
Pour les nouveaux demandeurs d’emploi dont la fin du contrat de travail est intervenue à compter du 1er février 2023, la durée d’indemnisation chômage est réduite de 25%.
Cette disposition ne s’applique pas aux demandeurs d’emploi bénéficiaires d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP) et aux demandeurs d’emploi des territoires d’outre-mer.
N’ouvrent plus droit aux allocations de chômage :
1. L’abandon de poste sans motif légitime (comme raisons médicales, droit de retrait, droit de grève, etc.) ;
2. Le refus pour un salarié en contrat court de deux propositions successives de Contrats à durée indéterminée (CDI) pour les salariés en contrat court.Ces nouvelles règles d’indemnisation sont applicable du 1er février jusqu’au 31 décembre 2023 selon le décret d’application du 26 janvier 2023.
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