En France entière, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’élève à 3 813 600 pour la catégorie A. Sur le mois d’août, il a augmenté de 1%[1].
Pour les catégories A, B, C, tenus de rechercher un emploi, y compris les personnes ayant exercé une activité réduite dans le mois, le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 5 820 400.
Sur un an, il a augmenté de 1,7 %, soit de près de 100 000 demandeurs d’emploi supplémentaires (99 400 exactement).
Ces chiffres sont particulièrement inquiétants quand on sait que :
- D’une part, le mois d’aout est traditionnellement un mois ayant un faible taux d’actualisation de l’inscription à Pôle Emploi des demandeurs d’emploi[2], d’où une diminution traditionnelle du nombre des inscrits les années passées,
- D’autre part, la politique des « 500 000 formations » dédiées aux demandeurs d’emploi commence à jouer en diminuant les chiffres des inscrits tenus à une recherche d’emploi, en transférant les demandeurs d’emploi en formation vers un classement en catégorie D. Sur trois mois, le nombre d’inscrits en catégorie D a augmenté de 10,5 % (+5,3 % sur le seul mois d’aout). L’augmentation est de 40 000 inscrits supplémentaires d’aout 2015 à aout 2016.
Fin août 2016, en France métropolitaine, sur les trois derniers mois, le nombre des demandeurs d’emploi (catégories A, B et C) de moins de 25 ans a augmenté de 2,8 %, ceux âgés de 25 à 49 ans de 1,4% et pour ceux âgés de 50 ans ou plus de 1,6 %.
La tendance, suite à la publication des chiffres du mois d’août, reste à une augmentation du chômage. Compte tenu des politiques mises en œuvre, ce résultat devrait déboucher au mieux sur une stabilisation du chômage.
[1] Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en août 2016 – DARES – 26.09.16
[2] « En août 2016, le nombre de sorties de catégories A, B, C pour défaut d’actualisation a enregistré une baisse inhabituellement forte. Cette baisse affecte à la hausse le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C, de manière plus importante pour les catégories A et C. Elle pourrait s’expliquer, au moins en partie, par une sensibilité des comportements d’actualisation au nombre plus élevé de jours ouvrés dans la période d’actualisation ce mois-ci, suite au changement du calendrier d’actualisation en janvier 2016 (voir page 7 de la note méthodologique) ».
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