« LE SECTEUR DU NUMÉRIQUE EST L’UN DES PLUS DYNAMIQUES EN FRANCE EN MATIÈRE D’EMPLOI. »
Face aux besoins croissants de compétences numériques des entreprises[1], le Gouvernement appuie, en particulier, un dispositif pour l’insertion des personnes éloignées de l’emploi sur le marché du travail, de niveau Bac et infra Bac, sur ces métiers.
Cet effort passe par la structuration d’une offre de formation riche aux métiers du numérique, à destination de personnes éloignées de l’emploi.
LA FORMATION DE 10 000 NOUVEAUX STAGIAIRES D’ICI FIN 2022 DEVRAIT ÊTRE ASSURÉE PAR LA GRANDE ÉCOLE DU NUMÉRIQUE.
La ministre du Travail, et le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques ont présenté les actions de la Grande école du numérique (GEN), le 20 mai : repérage des formations, labellisation, promotion des innovations et observatoire sur le numérique dans les territoires.
« La formation vers les métiers du numérique est une priorité du quinquennat et de France Relance » – La ministre du Travail.
Quatre actions sont mises en avant.
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Pôle emploi lance un marché public de services de formations aux métiers du numérique afin d’enrichir l’offre de formation existante, grâce au financement de la formation de 10 000 nouveaux stagiaires d’ici fin 2022[2].
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Un nouvel appel à labellisation des formations va être lancé. Il s’adresse en priorité aux initiatives dans des quartiers prioritaires de la ville ou dans des zones de revitalisation rurale et aux formations accueillant une part importante de publics féminins.
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Un appel à projet « Innovation » doit permettre de repérer des projets de formations innovantes[3].
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L’observatoire national de l’offre de formation et des compétences numériques va poursuivre ses activités[4] qui consistent à « identifier les besoins dans les territoires pour mieux les anticiper et y apporter une réponse adaptée ».
LA GEN PARTICIPE A LA RÉPONSE EN FORMATIONS NUMÉRIQUES.
Consultez le site : www.grandeecolenumerique.fr
La Grande École du Numérique (GEN) est un réseau qui a pour mission de répondre aux besoins en compétences dans les métiers du numérique[5], en proposant des formations professionnelles, en dehors des formations initiales existantes diplômantes sur ce créneau.
Près de 500 formations aux métiers du numérique ouvertes à tous, sans distinction académique, économique ou sociale sont identifiées et reconnue (label d’excellence).
La cible est constituée par des personnes considérées comme éloignées de l’emploi : en particulier les jeunes, les femmes et les publics issus des quartiers prioritaires de la ville et des zones de revitalisation rurale. Créé en 2016, il a accueilli plus de 30 000 stagiaires, de niveau Bac et infra Bac.
« Depuis 2017, les entrées en formation dans le secteur ont augmenté de 70%. » – La ministre du Travail.
Les conclusions de l’enquête de la grande école du numérique sont les suivantes[6]. L’offre en formation de la GEN est bien géolocalisée[7].
On trouve sur l’ensemble du territoire des métiers porteurs :
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Développeur (fullstack, devOps),
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Technicien télécom
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Chef de projet web
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Digital business developper et
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Installateur réseaux.
Entre 60% et 80% des recrutements sont jugés difficiles dans ces métiers dans l’ensemble des régions.
[1] « A titre d’exemple, les 120 start-up du programme Next40/FT120 prévoient à elles-seules de créer 10 000 nouveaux emplois d’ici la fin de l’année sur tout le territoire. »
[2] Pour atteindre ces objectifs, la Grande École du Numérique apportera son expertise technique en matière de sélection, de suivi et d’évaluation des formations.
[3] « Il vise à mieux atteindre, former et accompagner les publics cibles de la GEN tout au long de leur formation et de leur insertion professionnelle ».
[4] La GEN a déjà publié sur son site internet les résultats de son étude « Les besoins en compétences numériques dans les régions ». Cet « observatoire » analyse les besoins en compétences numériques dans les 13 régions de la France métropolitaine : https://www.grandeecolenumerique.fr/le-numerique-en-region
Il s’appuie, entre autres, sur un ensemble de sources publiques : INSEE, Pôle emploi, job boards, OPIIEC, etc.
[5] La gouvernance de la GEN est composée de : Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ; Secrétariat d’État chargé de la Transition numérique et des Communications ; électroniques ; Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales ; Caisse des Dépôts et Consignations ; Capgemini ; Orange Groupe ; Société Générale ; Régions de France ; Pôle emploi ; Union Nationale des Missions Locales ; Syntec Numérique ; Cinov Numérique ; Conférence des Présidents d’Université.
[6] Communiqué de Presse GEN du 26 janvier 2021.
[7] « Les régions qui concentrent le plus de formations labellisées (et particulièrement Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et le Sud) sont également les régions avec un indice de maturité numérique élevé et qui comptent un nombre significatif de start-ups. »
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