HISTORIQUE DE LA GARANTIE JEUNES
« La Garantie Jeunes est un dispositif à destination des jeunes en situation de précarité qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation. Elle vise à favoriser leur insertion dans l’emploi à l’aide d’un accompagnement intensif et collectif. »- Dares.
Elle a été expérimentée dans certaines Missions locales à partir de 2013.
Elle a été généralisée en 2017, avant d’être remplacée par le Contrat d’Engagement Jeune en mars 2022.
« Durant l’année qui suit leur entrée dans le dispositif, une grande partie des jeunes sont encore suivis, la Garantie Jeunes pouvant durer un an. »
LA GARANTIE JEUNES A APPORTE UN LÉGER EFFET POSITIF SUR L’EMPLOYABILITÉ DES JEUNES QUI EN ONT BÉNÉFICIE.
Lancée en 2013, la Garantie Jeunes (GJ) aura accueilli 655 000 jeunes entrant, jusqu’à son remplacement par le Contrat d’engagement jeunes en mars 2022.
171 000 jeunes sont entrés en GJ en 2021
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Durant la première année, la situation professionnelle des jeunes n’est pas affectée par le passage par ce dispositif.
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C’est au cours de la seconde année (qui suit pour la plupart des jeunes la sortie du dispositif), que les jeunes, bénéficiaires de la Garantie Jeunes, atteindraient un taux d’emploi de 54,2%[1].
Ce taux n’est supérieur que de +5,6 points par rapport à celui de l’ensemble des jeunes accueillis par la Mission locale.
Leur situation est la suivante :
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24,2% sont en CDD,
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13,9% en intérim,
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10,9% en CDI,
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1,5% en contrat d’apprentissage et
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12% dans d’autres situations : Contrat aidé, stage, service civique, sans contrat…
Cela représente un gain « de +21 points de plus en moyenne que celui des jeunes comparables suivis en mission locale, mais qui n’ont pas bénéficié de la Garantie Jeunes » – Dares[2].
LES EFFETS POSITIFS DE L’ACCOMPAGNEMENT
Ces effets positifs de cet accompagnement portent sur l’accès à des CDD ou des CTT, selon l’étude de la Dares.
Après leur passage en Garantie Jeunes, l’étude démontre que :
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La part de jeunes occupants un CDI est équivalente à celle qu’ils auraient eu sans le dispositif ;
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La part des jeunes en Contrat à durée déterminée (CDD) augmente : +24,4% (+7,7 points) ;
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Celle des jeunes en contrat d’intérim également : +13,9% de taux d’emploi (soit +7,3 points).
LE PROFIL DES JEUNES ACCUEILLIS EST RESTE STABLE.
En moyenne, les jeunes concernés ont 20 ans[3] et 49% sont des femmes.
37% ne disposaient d’aucun diplôme et 52% avaient un CAP ou un bac.
92% des jeunes sont de nationalité française.
8% résident en zone urbaine sensible.
[1] « Cet effet positif très fort, estimé dans le contexte de déploiement du dispositif, confirme les premiers travaux d’évaluation menés durant sa phase expérimentale. » – Dares.
[2] Quels effets de la Garantie Jeunes sur l’insertion professionnelle de ses bénéficiaires ? Dares Analyses N°3 – 17 janvier 2023.
« L’étude compare dans un premier temps la situation des jeunes de Mission Locale lors de la première année de mise en œuvre de la GJ avec leur situation au cours de la deuxième année. Il en résulte une amélioration de leur situation professionnelle, qu’ils soient ou non bénéficiaires du dispositif. Le taux d’emploi de l’ensemble des jeunes inscrits dans une Mission Locale ayant mis en place la GJ est de 48,6% contre 47,4% si elle ne disposait pas de la Garantie Jeunes avec une augmentation d’heures travaillées par trimestre d’environ 3 heures. » – UNML.
[3] Année suivant l’introduction de la Garantie Jeunes dans la mission locale.
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