LES RÉDUCTIONS BUDGÉTAIRES VISENT EN PRIORITÉ LA FORMATION ET L’EMPLOI
Le ministre de l’Action et des Comptes publics, lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée, vient de donner le montant des économies demandées aux ministères en 2018[1] qui tournerait autour de 10 milliards d’euros[2].
La répartition des économies par ministère n’est pas encore connue. Il est probable qu’il faille attendre la présentation du budget en septembre.
Le ministre a confirmé les budgets visés qui avaient déjà été cités.
« Nous avons identifié trois politiques publiques pour lesquelles nous dépensons plus que nos voisins sans pour autant améliorer les services publics auxquels ont accès nos concitoyens : le logement, la formation professionnelle et les dépenses d’intervention sociales au sens large »[3].
En 2018, c’est dans ces trois domaines principaux que devraient avoir lieu les réductions budgétaires. Elles devraient être massives compte tenu des montants évoqués. Au ministère du travail des économies devraient réalisées sur les emplois aidés. Le détail reste à préciser.
Dans un contexte de chômage de masse, ce ciblage gouvernemental de réduction n’est soutenu par aucune argumentation précise, du moins à ce stade.
Les acteurs de l’emploi et de la formation ne peuvent que s’inquiéter de la menace proche de réduction des crédits qui plane sur les politiques qui en dépendent.
[1] « En 2018, (…) l’Etat va faire plus de 50% de participation à la diminution de la dépense publique » (Gérald Darmanin). Les 80% restant vont principalement reposer sur une diminution du financement des collectivités locales annoncées lors de la Conférence de territoires.
[2] Le gouvernement procède actuellement pour 2017 à une coupe de 4,5 milliards d’euros d’économies sur le budget voté (pour limiter le déficit à 3%), avant une baisse de 20 milliards pour 2018.
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