La réduction des cotisations patronales, faisant suite à la fin du CICE, se profile. Le CICE n’a pas eu d’efficacité en termes d’emplois créés. Le CAE estime, pour la réduction à venir, la possibilité de 80 000 à 200 000 créations d’emploi. Il formule deux recommandations visent à centrer les efforts sur les bas salaires et à stabiliser les dispositifs pour les rendre plus lisibles.
En 2018, 10 000 emplois crées dans les TP. et en 2019 10 000 autres emplois prévus. Les perspectives dépendent des choix budgétaires qui vont être fait. Une bonne orientation contribuerait à renforcer les conditions du développement économique du pays.
La recherche d’économies budgétaires peut menacer directement des emplois. Le crédit d’impôt sur les emplois à domicile et la garde d’enfant est en question (mise sous condition et baisse du plafond de déduction). Ce dispositif incite le particulier employeur à déclarer le salarié et limite le travail au noir. D’autres mesures fiscales sont en réflexion, dont certaines pourraient également entrainer des suppressions d’emplois.
La recherche d’économies budgétaires peut menacer directement des emplois. Le crédit d’impôt sur les emplois à domicile et la garde d’enfant est en question (mise sous condition et baisse du plafond de déduction). Ce dispositif incite le particulier employeur à déclarer le salarié et limite le travail au noir. D’autres mesures fiscales sont en réflexion, dont certaines pourraient également entrainer des suppressions d’emplois.
Le rapport annuel de la Cour des comptabilise 516 000 travailleurs détachés en 2017, auxquels il on estime qu’il faudrait ajouter de l’ordre de 250 000 non déclarés. La Cour des comptes liste les différentes fraudes existantes. Des progrès importants restent à accomplir dans le domaine de la sensibilisation des acteurs, du contrôle et des sanctions appliquées.
La mise en place des opérateurs de compétences, ou Opco, prévue pour avril 2019 progresse. Le ministère du Travail a réagi aux dossiers des Opco déposés. 9 dossiers font l’objet de demande d’ajustements quant aux branches qui y participent. Des difficultés demeurent sur les contours de 4 dossiers et des demandes de fusion sur deux structures ont été émises. La probabilité d’une suppression pure et simple de l’Agefos-PME et Opcalia semble sérieuse. Les emplois des 6 000 salariés des ex Opca seront impactés par cette transformation.
En 2018, le Bâtiment a enregistré 30 000 créations d’emploi. Mais, parallèlement, le nombre des permis de construire (460 000) et des mises en chantier (400 000) ont commencé à diminuer (-7%). Le contexte politique n’incite pas à la confiance. L’impact de ce ralentissement d’activité sur l’emploi se concrétisera courant 2019 mais, surtout, en 2020.
La diminution du nombre des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans se poursuit lentement depuis 2014 (-8% sur 4 ans). Mais le taux de chômage des moins de 25 ans dépasse toujours les 20%, soit plus du double de la moyenne des actifs (9,1%).
Mais beaucoup de jeunes chômeurs ne sont pas comptabilisés dans les chiffres du chômage.
Des jeunes restent « invisibles », car pas référencés. Les statistiques éliminent du comptage tous les jeunes de 25 ans et plus. Les jeunes qui achèvent leurs études, réussies ou non, s’inscrivent rarement à Pole emploi.
La possibilité, à l’étude, de transformer le crédit d’impôt pour les services à la personne en aide directe inquiète les professionnels de l’emploi.
Ce secteur est en effet fragile. Il a déjà été réduit par la politique fiscale ces dernières années. il est en recul sur l’année écoulée, probablement en partie au profit du travail non déclaré.
On s’interroge naturellement pour savoir si une telle réforme ne déboucherait pas sur une baisse du budget que l’État consacre à ce secteur avec à la clé un recul des emplois proposés.
La négociation sur l’assurance chômage est suspendue suite aux propos du président sur aux conclusions qu’il a annoncé. Les jeux semblent faits, la promesse de Macron va être mise en place. Reste à connaitre le détail du système, pour en prévoir les conséquences sur l’emploi. Un degré de liberté reste possible pour corriger les abus de recours aux contrats courts, sans nuire à l’emploi. Les malus seront plus importants que les bonus pour augmenter les cotisations à l’Unédic de l’ordre de 2 milliards d’euros par an.
À fin octobre 2024, 64 650 défaillances d’entreprises ont été comptabilisées, sur douze mois, atteint, selon la Banque de France. Le nombre de défaillances aura augmenté de 21%, sur les douze derniers mois.
« Cette hausse est en partie un rattrapage, après le fort ralentissement des défaillances pendant la période covid (2020-2021). » selon la Banque de France.
Le chiffre atteint sur l’année demeure peu supérieur (+8,9%) à ceux constaté avant la crise sanitaire (59 342 entre 2010 et 2019).
Le nombre d’emplois, directement concernés par les procédures engagées, peut être estimé dans une fourchette allant de 150 à 250 000 postes, sans compter les emplois indirects.
ABANDON DES CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION
Combien d’emplois vacants ?
Quelles sont les mesures annoncées pour réformer l’indemnisation chômage ?
Qui s’intéresse vraiment à la question de l’emploi ?
FIN DES ASS POUR LES CHÔMEURS