En 2019, plus de 500 000 travailleurs handicapés (TH) ont été employés dans plus de 100 000 établissements, assujettis à l’Obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Ces emplois représentent 370 000 équivalents temps plein (ETP) sur les 10,5 millions de salariés de ces établissements. Depuis 2016, le taux d’emploi direct, en ETP, est stable à hauteur de 3,5%. L’OETH se traduit par le fait que : 81% des établissements assujettis emploient directement au moins un bénéficiaire de l’OETH et 9% versent uniquement une contribution financière à l’Agefiph. Les contrats de travail sont à 89% en CDI, 8% en CDD et 3% en intérim. 87% sont à temps plein et 13% à temps partiel.

Les effectifs salariés dans l’ensemble des entreprises du secteur privé, se rapprochent du seuil de 20 millions au 3ème trimestre 2021. En quatre ans, du 3ème trimestre 2017 au 3ème trimestre 2021, les effectifs salariés, en France, auraient augmenté de plus de 733 300, soit +3,8%. Sur deux ans, la progression des effectifs serait au final de +269 400 soit +1,37%. Cette progression apparait positive, mais reste assez modeste.

Au 30 septembre 2020, parmi les inscrits à Pôle emploi, toutes catégories confondues, 41% étaient indemnisés par l’Assurance chômage (ARE et autres), et 6% grâce à une allocation financée par l’État (ASS, etc.). Par ailleurs, 11% bénéficiaient du RSA. Tandis que les 42% restant ne bénéficiaient donc ni d’une allocation ni d’une aide sociale. Ces chiffres de la DARES couvrent toutes les sortes d’indemnisation et d’aides sociales. A cette date, globalement, 3,2 millions de chômeurs étaient indemnisés. Les demandeurs d’emploi indemnisables tout le mois et indemnisés par l’Assurance chômage perçoivent en moyenne 1 070 euros brut.

Des difficultés de recrutement, dans certains secteurs professionnels et métiers, paraissent augmenter, malgré un taux de chômage incontestablement élevé (à 8,0%). Deux causes apparaissent, d’une part, des indisponibilités de main-d’œuvre compétente et, de l’autre, des emplois peu attractifs et peu stables. La période de crise a été l’occasion d’un arrêt temporaire des recrutements, de la poursuite de départs, d’un stockage des jeunes, de réorientations d’activités, etc. La période du 4ème trimestre 2021 et de 2022 devrait être une période de stabilisation vers un nouvel équilibre des emplois. Il semble difficile de tirer des conclusions globales et définitives dès aujourd’hui.

264 500 emplois ont été vacants ou « postes à pourvoir » au 2eme trimestre 2021. Ce chiffre comprend divers types postes qui ont fait l’objet d’une démarche de recrutement : des emplois inoccupés (49%), des emplois encore occupés et sur le point de se libérer (23%) et des emplois nouvellement créés (26%). Ces chiffres comprennent tous les types de contrat de travail : contrat à durée indéterminée (CDI), contrat à durée déterminée (CDD), ou emploi saisonnier, même de courte durée. Le tertiaire marchand propose 60% des opportunités, le tertiaire non marchand : 19%, l’industrie : 15% et la construction : 7%.