Depuis 2004, la croissance du nombre des apprentis repose sur la seule augmentation des effectifs dans le Supérieur.
Le nombre des apprentis préparant des diplômes dans le supérieur est passé à environ le tiers de l’ensemble des effectifs alors qu’il ne représentait que 17% en 2004. A la fin décembre 2012, il était de plus de 136 000[1].
C’est la loi Seguin du 23 juillet 1987 qui a ouvert la voie à l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. La croissance globale, depuis 2004, du nombre des apprentis repose sur la seule augmentation des effectifs d’apprentis dans le Supérieur.
Le plus grand nombre préparent des diplômes à Bac+2 : BTS pour 45% ou DUT et autres diplômes à bac+2 pour 10%. La croissance des effectifs en BTS par apprentissage apparait comme une conséquence directe de la disparition du BEP et de l’explosion récente du nombre de bacheliers professionnels. Des licences sont préparées par 11% des apprentis.
Donc au total, près de deux tiers des apprentis dans le supérieur (66%) préparent des diplômes du premier cycle universitaire. Le dernier tiers prépare des masters par 9%, des diplômes d’ingénieur par 11% ou divers autres diplômes à bac+4 ou +5 par 14%.
Les formations en apprentissage relèvent des CFA des Chambres consulaires (32 000 apprentis en 2012) ou des organisations de branche, des Lycées, des Universités, des écoles d’ingénieurs, etc.
Les universités n’accueillent que 25% des apprentis dans le supérieur, soit 31 600 jeunes pour 2011-2012. Ces jeunes ne représentent que 2,3% des étudiants inscrits à l’université. La voie de l’apprentissage en université reste assez marginale.
Pour mémoire, tous niveaux de formation confondus, 42% des apprentis préparent un CAP ou un diplôme assimilé et 27% un Brevet Professionnel ou un Bac.
[1] Source : L’apprentissage dans l’enseignement supérieur, Aujourd’hui et demain ? – Juin 2014 – MENESR (Anne Bonnefoy) – CNFPTLV (Carole Aboaf)
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