Selon l’Apec[1], la proportion des jeunes diplômés Bac+3, 4 ou 5 en emploi a globalement retrouvé le niveau antérieur à la crise sanitaire[2].

Seuls sont pris en compte, par cette étude, les diplômés ayant terminé leurs études supérieures et étant soit en emploi, soit en recherche d’emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme.

POUR LES JEUNES DIPLÔMÉS BAC+5 ET PLUS

Pour les jeunes diplômés Master2 et plus, concrètement, 12 mois après l’obtention de leur diplôme, 88% sont en emploi (jeunes de la promotion 2021, interrogés début 2023 [3)].

Leurs emplois ont les caractéristiques suivantes :

• 83% travaillent dans le secteur privé.

• 68% se trouvent en CDI[4].

• 48% ont le statut cadre.

• La rémunération médiane est de 32 000 €.

L’insertion dans l’emploi à un an a été ralentie lors de la crise sanitaire (voir les chiffres de la promo 2019 interrogée en 2021[5]) et s’est rétablie.

Les résultats diffèrent selon les disciplines[6].

L’Apec note que l’insertion des jeunes issus des filières « littéraires et de sciences humaines » reste plus difficile : avec 74% en emploi dans les 12 mois, contre 92% pour les autres disciplines.

Douze mois après l’obtention de leur diplôme, elle reste inférieure de 10 points au niveau d’avant crise (74% contre 83% pour la promotion 2018).

L’APEC estime que :

« L’alternance accélère la primo-insertion et améliore les conditions d’emploi : le taux d’emploi des anciens alternants et alternantes est plus élevé et, lorsqu’ils sont en emploi, c’est plus souvent en CDI et avec une meilleure rémunération. »

POUR LES DIPLÔMÉS BAC +3/4

Pour les diplômés Bac +3/4, la qualité de l’accès à l’emploi apparait un peu inférieure.

Ces diplômés de la promotion 2021, interrogée en 2023, sont à 83% en emploi à 12 mois (contre 81% l’an dernier).

57% bénéficient d’un CDI, mais en revanche, seuls 9% sont en statut cadre

La différence d’accès au statut cadre est très nette entre les titulaires d’une Licence ou d’un Master1 et les diplômés à Master2.

[1] Apec – Baromètre 2023 de l’insertion des jeunes diplômés

Méthodologie : Cette 7^ème vague du baromètre Apec de l’insertion des jeunes diplômé.es repose sur l’interrogation d’environ 750 jeunes diplômés : 500 de niveau Bac +5 et plus et 250 de niveau Bac +3/4, âgés de 20 à 30 ans au moment de l’enquête, ayant obtenu leur diplôme en 2021 et résidant en France métropolitaine. Seuls les diplômés ayant terminé leurs études supérieures et étant soit en emploi, soit en recherche d’emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme, étaient éligibles pour l’interrogation.

« Toutes les disciplines sont représentées dans l’échantillon, sauf le doctorat en médecine et les masters en ESPE (École supérieure du professorat et de l’éducation) menant aux carrières d’enseignant dans l’Éducation nationale. »

[2] « Elle dépasse même légèrement le niveau enregistré avant la crise, atteignant le niveau le plus élevé depuis la première interrogation, réalisée en 2017 auprès de la promotion 2015. »

[3] C’est un niveau supérieur à celui observé avant la crise sanitaire (85% par exemple pour la promotion 2018 interrogée début 2020), en lien avec la dynamique du marché de l’emploi en 2022.

[4] Part des emplois en CDI

Apec 2023

[5] Évolution du taux de jeunes bac+5 en emploi à 12 mois.

Apec 2023

[6] Insertion selon la discipline dans les 12 mois (Promo 2021 interrogée en 2023)

Apec 2023