Vers un détournement des recettes de l’assurance-chômage par le gouvernement.

Le gouvernement a annoncé qu’il souhaite prélever, sur les excédents de l’assurance-chômage : 2 milliards d’euros dès 2023, par arrêté, 2 milliards en 2024 à travers le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2024), pour atteindre entre 3,5 et 4 milliards d’euros en 2026.

Grâce à ce prélèvement, le gouvernement dit vouloir financer le futur « opérateur France travail », auquel le Projet de loi de finances 2024 accorde très peu de moyens supplémentaires.

Les partenaires sociaux viennent de confirmer officiellement leur opposition au prélèvement d’une part des recettes de l’Unédic. « Tant sur le fond que sur la méthode, ce projet de ponction des recettes de l’assurance-chômage, alors même que la négociation est en cours, est inacceptable. »