L’objectif affiché par le ministère du Travail est une augmentation du taux d’activité des personnes de 60 à 64 ans en activité.
Il s’agirait d’atteindre en 2030 les 65% (par rapport aux 36,2% constatés en 2022).
UNE REFORME PORTANT SUR L’EMPLOI DES SENIORS
La réforme sur l’emploi des seniors ne devrait pas disposer de moyens financiers[1].
Elle devrait a priori se limiter à :
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Quelques mesures incitatives (correspondant à divers cas de figure déjà existants),
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Un possible « index d’âge » imposée aux grandes entreprises, voire aux entreprises de plus de 50 salariés et
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Un appel à la bonne volonté des employeurs pour conserver les seniors et/ou en embaucher certains grâce à des formations de reconversion professionnelle.
UN RECUL DE L’INDEMNISATION CHÔMAGE
A minima, un accord pourrait porter sur le relèvement progressif de deux ans des bornes d’âge pour toucher une allocation plus longtemps, en respectant le calendrier retraite jusqu’à 2030 (avec un passage progressif de 55 à 57 ans).
Ce report représente une économie pour le régime d’assurance-chômage.
D’autres mesures sont évoquées.
Le passage à temps partiel du salarié qui le demande, représente un coût pour l’assurance chômage. Mais il permet parfois d’éviter une sortie de l’emploi.
Des mesures contraignantes à l’égard des employeurs ne pourront figurer dans un accord signé par les organisations patronales.
Si de telles mesure devaient être prises, elles dépendraient obligatoirement d’une décision du gouvernement.
LE CALENDRIER DE LA NÉGOCIATION EST FIXÉ
Une négociation sur l’emploi des seniors a été engagée en décembre 2023 par les partenaires sociaux. Quatorze séances ont pu être programmées.
Trois « réunions de diagnostic » auront lieu en janvier.
En février, elles seront suivies d’une « phase de revendication bloc par bloc ».
A partir de la fin février, le texte de l’accord devrait être discuté, en vue d’un potentiel accord d’ici au 26 mars.
[1] « Si les partenaires sociaux trouvent un compromis à l’issue de leurs tractations, les mesures prises ne devront pas dégrader les finances publiques. » Le Monde.
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