Un français sur 10 est inscrit à Pôle Emploi
Le nombre total des inscrits à Pôle Emploi atteint les 6 700 000, soit une hausse de 100 000 inscrits sur un an (+1,5%).
Le nombre total des inscrits à Pôle Emploi atteint les 6 700 000, soit une hausse de 100 000 inscrits sur un an (+1,5%).
Le système éducatif comme le système universitaire ne peuvent se dédouaner d’une part de responsabilité dans le « décrochage » de certains jeunes. Ils doivent tenter d’y apporter des réponses.
La diversité des efforts de formation professionnelle post scolaire de jeunes sans emploi ni formation attestent trop bien de cette réalité actuelle.
Le financement du volet « formation » du plan d’investissement repose sur la réorientation de crédits existants. Pour 2018, il serait de 1,5 milliard d’euros, pour une annonce de 14 milliards et 1 800 000 personnes formées sur 5 ans. L’articulation avec les réformes de la formation et de l’indemnisation chômage reste à imaginer.
L’avenir de Pôle Emploi se jouera réellement suite aux réformes programmées courant 2018 de l’indemnisation chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour sa convention 2019-2021.
La politique de l’emploi en 2018 devrait être marquée par des réductions budgétaires importantes, ainsi qu’une forte réorientation de l’objet des priorités. Une baisse du nombre des contrats aidés et du taux de prise en charge vient d’être annoncée. 200 000 emplois aidés seulement, soit -38% ou -120 000 emplois.
Entre juin 2016 à juin 2017, l’augmentation du nombre de salariés a été de 303 500, dont 27 000 postes dans la fonction publique et dans le privé 105 000 sous contrat d’intérim.
Le contenu des ordonnances ne mérite ni tant d’honneur ni tant de haine que ne le laissent imaginer les discours, d’une part, du gouvernement et, d’autre part, de la gauche de la gauche syndicale ou politique. Il n’y aura pas d’impact direct sur l’emploi.
Jacky CHATELAIN, ancien Directeur Général de l’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres), présente dans cette tribune une analyse critique très complète de la place des politiques de l’emploi menées par les gouvernements successifs et leur rapport avec les politiques économiques. Il y formule également des pistes et des propositions. Il ouvre une série de débats de fond.
« La vague technologique que nous connaissons va profondément bouleverser nos emplois et, par conséquent, la carte de nos territoires. Il faut investir à bon escient pour éviter que les nouveaux emplois à venir ne profitent qu’aux métropoles. »
La baisse des subventions publiques aux associations se poursuit. La diminution du nombre des emplois aidés, dont bénéficiaient les associations, devrait réduire à elle seule de 10% leurs effectifs.
La réflexion sur le taux de chômage en France a été récemment cadré par la loi sur le Plein emploi, visant l’objectif politique de descendre à un taux de 5% en 2027.
Dans l’immédiat, il est intéressant d’apprécier notre situation par rapport à celle des pays européens et, en particulier, à celle des pays voisins.
Le taux de chômage en France (7,3%) reste supérieur à la moyenne de la zone euro (6,5%) comme à celui de l’Union européenne (6,0%).
Parmi les pays voisins de la France, l’Allemagne a un taux de chômage de 3,2%, les Pays-Bas de 3,6% ou la Grande-Bretagne autour de 4%.
Sans même réussir à atteindre l’objectif aujourd’hui incertain du plein emploi, l’objectif pourrait déjà être de rejoindre la moyenne des pays de l’Union européenne !
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Combien d’emplois vacants ?
Quelles sont les mesures annoncées pour réformer l’indemnisation chômage ?
Qui s’intéresse vraiment à la question de l’emploi ?
FIN DES ASS POUR LES CHÔMEURS
Qui s’intéresse vraiment à la question de l’emploi ?