Formation Et Recrutement

Formation et recrutement

Qualiopi : La certification qualité des organismes de formation progresse.

11 novembre 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

En 2023, près de la moitié des organismes de formation étaient certifiés Qualiopi (49%).
Pour près de deux tiers des OF, l’accès aux financements publics ou mutualisés est la principale raison d’obtention de la certification.

Lors du déroulement de l’enquête à l’été 2023, aucun texte réglementaire n’imposait expressément l’obligation pour tout sous-traitant de détenir la certification Qualiopi.
Un décret du 30 décembre 2023 prévoit que les sous-traitants, au-delà d’une certaine activité, soient soumis aux mêmes obligations que leurs donneurs d’ordres quand ils exécutent des actions éligibles au CPF.

La part des certifié Qualiopi à fin 2024 devraient être sensiblement plus élevés que ceux de 2023.

Quelle formation pour les personnels de France travail ?

21 octobre 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

France Travail pour la formation de ses personnels s’appuie désormais sur une entité dénommé : l’« Académie France Travail ».
En 2023, 6,1 jours de formation, en moyenne par an et par agent auraient été effectué, soit un total de 2,4 millions d’heures de formation, selon l’opérateur.

Elle propose une offre de formation variée et ouverte à tous les collaborateurs, à distance ou en présentiel : e-learning, webinaires, contenus accessibles en libre-service, coaching, codéveloppement.

Les objectifs sont de soutenir le développement professionnel et personnel des agents et de mutualiser les compétences pour servir les usagers.
France travail cherche à « créer une culture partagée d’apprentissage avec ses partenaires du « Réseau pour l’emploi ».

Le marché du travail ralentit de 16% sur un an.

21 septembre 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

La baisse du nombre des emplois vacants illustre le ralentissement du marché du travail depuis début 2023. Les tensions de recrutement s’atténuent, sauf sur certains secteurs (par exemple les métiers de santé). La corrélation entre le nombre des emplois vacants et celui des recrutements est un fait.

Sur un an, la baisse du nombre des emplois vacants est de -16%. Au second trimestre 2024, 551 700 emplois étaient vacants dans les entreprises du secteur privé (hors agriculture, intérim, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, soit -104 000 emplois de moins qu’un an avant. Sur un an, le taux d’emplois vacants est de 2,8% ; c’est-à-dire qu’il recule de -0,5 point.

Il serait judicieux que cette évolution soit prise en compte dans la politique de l’emploi.

Quelle nouvelle politique de formation professionnelle ?

16 août 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Entre 2017 et 2022, il y a eu une augmentation des dépenses publiques de formation de l’ordre de 10 milliards d’euros, qui aura porté principalement sur deux postes : les contrats d’apprentissage (7,4 Md€) et e Compte personnel de formation (CPF) (2,5 Md€).

Un retournement politique a été engagé en 2023. La priorité accordée au CPF a connu un recul dès 2023, avec un recul financier important. Celle accordée à l’alternance en 2024, dont la fin des primes aux employeurs pour le contrat de professionnalisation, suit la même voie.

Dans un contexte d’économies budgétaires sur la période à venir, il est peu probable que l’effort financier se poursuive au même niveau pour l’apprentissage et le CPF, quel que soit le gouvernement…

Combien d’abandons de contrat d’apprentissage en 2022 ?

19 juillet 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Le taux d’abandon dans les 9 mois d’un contrat d’apprentissage a été de plus de 21% pour un contrat débuté en 2022, selon la Dares. Le taux moyen d’abandon de contrat d’apprentissage a évolué selon les années et les circonstances (crise sanitaire par exemple).

Entre 2017 et 2022, il a augmenté de 18,9% à 21,1%, soit +2,2 points.

La proportion des abandons varie selon le profil des jeunes, leur niveau de formation initiale, le secteur professionnel concerné, les formations visées, les types d’employeurs et de CFA, etc. Mais on reste dans une fourchette allant de 10 à 30% d’abandons, sauf dans quelques exceptions.

Les nouvelles mesures concernant l’apprentissage ont été accompagnés d’une croissance du taux d’abandon : +2 points dans le secondaire et +8 points dans le supérieur.

Un ralentissement progressif du marché du travail

12 juillet 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Pour le premier trimestre 2024, la Dares comptait 1,05 million d’embauches en CDI. Leur nombre a diminué de -8% sur un an. Les embauches en CDI représentent près de 17% des embauches.

Parallèlement, sur un an, le nombre des sorties de CDI a diminué de -4,3%. Elles s’élèvent à 1,08 million pour le 1er trimestre 2024.

Les motifs de fin de CDI ont été les suivants : Démissions de CDI : 46%, Fins de période d’essai de CDI : 22%, Ruptures conventionnelles : 13%, Licenciements économiques (2%) et non économiques (12%), Départ en retraite après un CDI (6%).

Recul de 28% du nombre de Compte Personnel de Formation en 2023

11 juillet 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

En 2023, 1,34 million de formations sont suivies dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF). Le recul du nombre de CPF a été important, soit -28%. Il est dû à la mise en place de mesures de régulation et de sécurisation (en particulier France Connect+ fin 2022), suite aux dérapages antérieurs.

Les domaines d’entrée en formation les plus fréquents sont / Transports, manutention, magasinage : 33,8%, dont 22,9% pour le permis B ; Développement des capacités d’orientation et d’insertion professionnelles : 14,5% ; Langues vivantes : 11,1% ; Secrétariat, bureautique : 9,0%, dont formations en bureautique : 4,5% ; Informatique, traitement de l’information, réseaux de transmission : 4,5%.

Combien d’abandons de recrutement en 2023 ?

6 mai 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Sur 3,5 millions offres d’un mois ou plus collectées en 2023 par Pôle emploi, près de trois millions d’offres ont ainsi été pourvues, soit près de 83% des offres d’emploi, presque comme en 2022 (-0,5%).

3,7% des offres ont été annulées à la suite de la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire

La part des abandons de recrutement, faute de candidats, est de 6,9% en 2023 (6,2% en 2022). Cela représente 245 000 abandons. Ceci confirme bien la présence d’offres non pourvues.

Mais les 161 000 offres d’un emploi durable (CDI ou contrats de plus de 6 mois) ne constituent que 4,5% de l’ensemble.

En 2022, quels recours à la formation (hors formation initiale) ?

30 avril 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

En 2022, 47% des adultes auraient déclaré avoir suivi une formation que ce soit dans un but professionnel ou personnel. Ce chiffre dépend de leur situation par rapport à l’emploi : les personnes en emploi : 57% ; au chômage : 43% ; les inactifs : 21%.

Très peu de personnes (1%) suivent des formations diplômantes (formelles). La quasi-totalité des personnes formées en 2022 ont suivi une formation « non formelle ». Ces formations peuvent être suivies dans un but professionnel, dans le cadre d’un emploi ou d’une recherche d’emploi, ou dans un but personnel.

Ces chiffres sont à prendre en compte en sachant que les formations, dans les trois quarts, des cas sont courtes, ou très courtes : 4 heures (19%), de 4 à 12 heures (37%) et de 13 à 20 heures (17%).

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est de 27,4%.

1 mars 2024 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Le taux de rupture de l’ensemble des contrats d’apprentissage, par année est important. Il était de 27,4% en 2020 (dernier chiffre connu). Le nombre des abandons est donc passé de 95 000 en 2017 à 145 500 en 2020. Les ruptures de contrat d’apprentissage dépendent de la durée de ceux-ci.

La Dares indique qu’il ne lui est pas encore possible de calculer des taux de rupture sur l’ensemble des contrats commencés en 2021, 2022 ou 2023. Compte tenu de l’évolution des formations concernées (hausse du niveau des certifications visées), ce taux pourrait avoir évoluer sur ces trois ans.

Les chiffres des années suivantes seront précieux pour connaitre la variation du taux d’abandon dans le contexte d’une augmentation du nombre des contrats.