LES EFFETS DE LA CRISE SANITAIRE SUR L’EMPLOI NE SONT AMORTIS QUE POUR UNE PART DE LA POPULATION.
Dans le contexte de la crise sanitaire COVID-19, les salariés en poste se trouvent dans l’immédiat au moins pris en charge d’une manière ou d’une autre, les personnels de la fonction publique également. Les indépendants doivent l’être, même si c’est à un faible niveau. Le coût global pour l’État va être spectaculaire.
Mais plusieurs catégories posent davantage de problèmes :
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Les chômeurs indemnisés, ou non indemnisés, voient s’éloigner la perspective d’un retour rapide à l’emploi (5 400 000). Ils restent dans une situation le plus souvent très difficile. La dégressivité de l’indemnisation chômage des cadres posent problème et devrait être suspendue. La prolongation des indemnités chômage des demandeurs d’emploi en fin de droits est évidemment une bonne chose, mais elle n’aura qu’un temps (puisque liée à la période de confinement).
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Les salariés en fin de contrats courts, de CDD de plus d’un mois ou de mission d’intérim (500 000) et tous les autres contractuels non renouvelés, vont avoir du mal à retrouver un emploi, sauf exceptions. Ils vont s’inscrire à Pôle emploi.
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Les jeunes qui cherchent à entrer sur le marché du travail vont être rejoint par de l’ordre de 800 000 jeunes à l’automne 2020.
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Des personnes qui souhaitaient revenir sur le marché du travail, après une maladie, un congé parental, etc. auront du mal à le faire en 2020.
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