La guerre de conquête totale, engagée par la Russie contre l’Ukraine, devrait avoir des conséquences économiques importantes en France, et en Europe.
La France a pris des sanctions, dans le cadre de l’Union européenne, contre la Fédération de Russie et ses dirigeants.
« Nous avons pris de manière rapide et proportionnée des sanctions à l’encontre de la Russie et de ses dirigeants. » – Emmanuel Macron.
Les pays démocratiques ont fait de même, pour condamner la guerre engagée par la Russie en Europe.
On doit prévoir :
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Une montée plus forte encore de l’inflation[1] (avec la poursuite de la hausse du coût de l’énergie, etc.),
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Des baisses sectorielles d’activités, temporaires ou durables, et, au final,
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Un impact sur le marché de l’emploi en France.
Le principe en est acquis, mais le résultat reste difficile à chiffrer à ce jour.
Le 2 mars, le président de la République a prévenu clairement des conséquences.
« Notre agriculture, notre industrie, nombre secteurs économiques souffrent et vont souffrir. Notre croissance (…) sera immanquablement affectée. »
Des secteurs seront fragilisés « soit parce qu’ils dépendent des importations de matières premières venues de Russie ou d’Ukraine, soit parce qu’ils exportent vers ces pays ».
Exportations et importations (avec des pénuries de matières premières), seront touchées, mais dans une mesure globalement limitée en rapport avec le flux relativement faible des échanges existants.
Certaines industries devraient être touchées par la forte hausse du prix du gaz dont : aluminium[2], chimie, ciment, engrais pour l’agriculture.
Au second plan, des effets secondaires sont à prévoir au niveau des transports internationaux, de la logistique, du tourisme, etc. pour une période sans doute longue.
Le Premier ministre a été chargé « d’élaborer pour les prochains jours un plan de résilience économique et social[3] ».
Les prévisions, avancées début 2022, en matière économique et sociale se trouvent toutes remises en cause.
[1] L’inflation a grimpé à 3,6% sur un an, selon l’Insee, avant l’invasion de l’Ukraine.
[2] La Russie fournit 80% des besoins français en alumine et un certain nombre d’autres matières premières.
[3] « J’ai demandé au Premier ministre d’élaborer pour les prochains jours un plan de résilience économique et sociale pour répondre à toutes ces difficultés.»
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