Recruteurs et de DRH considèrent que l’expérience des seniors constitue un atout réel pour l’entreprise (89%) et qu’ils peuvent encore apprendre et se développer au sein de l’entreprise (85%).
Mais les freins sont importants tant pour le recrutement des plus de 55 ans comme pour leur maintien dans l’emploi, selon les résultats de l’étude commandée par le groupe de conseil et services RH Grant Alexander[1].
L’étude fait apparaitre un net décalage des opinions sur cette absence de politique, ou outils RH, pour faciliter le recrutement ou le maintien des plus de 55 ans dans l’entreprise : 50% des recruteurs regrettent cette absence, contre 35% des DRH.
DES FREINS AU RECRUTEMENT DES SENIORS EXISTENT.
Le constat général est clair.
« Malgré des compétences managériales et techniques reconnues par 89% des répondants, les seniors sont souvent écartés lors des recrutements. »[2]
Du côté des recruteurs, il existe des situations significatives de rejets des candidatures de seniors dans une part des cas.
« Près d’un recruteur sur deux (45%) reconnaît que sa direction lui a déjà donné comme consigne de privilégier des profils plutôt jeunes. Un tiers des recruteurs (32%) a déjà écarté d’emblée les candidatures de profils seniors. »
Pour les DRH, ce choix est encore plus fort.
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Les trois quart (74%) ont reçu consigne de privilégier des profils jeunes et 68 % ont déjà écarté d’emblée les candidatures de profils seniors
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70% s’inquiètent des difficultés rencontrées par les seniors pour travailler avec les plus jeunes et assimiler leurs processus de travail
La question des niveaux de salaires est présente pour la moitié des recruteurs.
« Les attentes des collaborateurs seniors en termes de rémunération qui, pour près de la moitié des recruteurs (48%), constituent également un frein ».
Des propositions concernent des créneaux comme la mise en place :
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De missions ponctuelles permettant de recruter des seniors sur des durées déterminées (70% au global et 81% pour les DRH).
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La participation de seniors à la transmission des savoirs des seniors aux juniors.
RESTE A FACILITER LE MAINTIEN DES SENIORS EN POSTE
De freins au maintien dans l’emploi de ces derniers propres à l’entreprise et sa stratégie existent.
Le manque d’accompagnement des seniors fait partie des éléments les plus déplorés par recruteurs et DRH, pour aider à préparer les seniors à de nouveaux métiers (54%) ou pour leur permettre d’actualiser leurs compétences (45%), c’est à dire une faiblesse de la formation.
D’après cette étude, les évolutions évoquées pour « faciliter le maintien des seniors en poste » et repenser la fin de carrière, portent sur :
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Des temps partiels (79% pour les recruteurs et 93 % les DRH) ;
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Des baisses de rémunération en fin de carrières (74% des recruteurs et 82% des DRH).
[1] « Cette étude a été menée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 589 managers « recruteurs », ainsi que d’un sur échantillon de 60 DRH. Tous les répondants travaillent dans des entreprises du secteur privé de 50 salariés et plus. Les interviews des dirigeants ont été menées par téléphone sur système CATI (Computer Assisted Telephone Interview), du 19 au 24 septembre 2023. » https://lnkd.in/e4NuAuvZ
[2] « L’étude OpinionWay pour Grant Alexander introduit un constat sans appel : les plus de 55 ans n’ont pas la côte auprès des recruteurs … et encore moins auprès des DRH. »
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