Analyse de la mise en œuvre de la mesure emplois d’avenir en 2013
Le dispositif des emplois d’avenir ciblé sur des jeunes peu diplômés et ayant des difficultés d’accès à l’emploi s’est installé sans accorder une part suffisante à la formation.
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L’Unédic conserve une dette de 59 milliards d’euros en 2024.
L’Unédic vient de publier ses prévisions financières d’octobre 2024, pour la période 2024-2027. Sa dette devrait être demeurer à 59 milliards d’euros à fin 2024. Cela demeure un montant beaucoup trop important pour le Régime d’assurance chômage, qui représentent 130% de ses recettes annuelles. Le régime d’assurance-chômage poursuit son désendettement, mais trop lentement, en raison d’un contexte économique dégradé et des prélèvements de l’État sur ses recettes . Ses prévisions ne tiennent pas compte des incertitudes de la situation : Résultats des négociations en cours sur le régime, Incertitudes sur la situation économique et Mise en œuvre concrète de l’accompagnement des BRSA , sans moyens... Elles sont donc à considérer avec une assez grande prudence. -
En 2025, la mission « Travail et emploi » devrait perdre 973 postes !
Le PLF 2025 prévoit 2 200 suppressions de postes dans la fonction publique. Il s’agit d’une baisse, somme toute légère, de -0,3% qui intervient après une augmentation importante des effectifs en 2023 et 2024. L’effectif global de la fonction publique (Etat + opérateurs) devrait rester au final un peu supérieur à 2,4 millions d’ETP . Mais la mission « Travail et emploi » qui devrait perdre 973 postes avec : -90 ETP pour l’Etat et -883 ETP pour les opérateurs, dont 500 postes en ETPT à France travail et d’autres opérateurs comme France Compétences. -
Le budget « travail et emploi » pourrait baisser de plus de 3 milliards d’euros en 2025.
La « lettre de cadrage » de Bercy prévoyait pour « travail et emploi » une réduction de 2,3 milliards d’euros (-6,9% du budget du budget antérieur). Donc le montant pourrait dépasser les 3 milliards et 10% du budget antérieur, si la proportion initiale est conservée. Reste à connaitre le détail des lignes concernées et les montants précis qui seront retenus au terme des débats. Des mesures concernant la formation et l’emploi pourraient être fortement réduites : financements de l’apprentissage, des contrats de professionnalisation et du CPF, ou même, supprimées comme les nouvelles entrées en CUI-CIE et en emplois francs, etc. La réduction des moyens financiers des acteurs du SPE pour 2025 apparait également probable, reste à savoir dans quelle proportion elle aura lieu. -
Un tournant dans la politique en faveur de l’emploi
Les données sur les effectifs en contrats aidés et en contrats d’alternance à fin du premier semestre 2024, publiés par la Dares témoignent du tournant de la politique en faveur des jeunes qui a été engagé, avant même de prochaine réduction budgétaire annoncée pour fin 2024 et 2025. Fin juin 2024, on comptait 57 400 emplois aidés en cours. La baisse du nombre de CUI-CIE aura été de près de 40% sur un an. Pour l’alternance, fin juin 2024, on compte 85 100 personnes en contrat de professionnalisation. Sur un an, l’effectif aura baissé de -13,7%. Fin juin 2024, on compte 957 200 apprentis. L’augmentation des effectifs sur un an de +4% provient des contrats de plus d’un an. -
En 2023, moins de 27% des personnes étaient encore en emploi à 62 ans.
La part des seniors en emploi progresse. Mais la situation actuelle doit être d’être détaillée, car elle reste très hétérogène en fonction de l’âge. On ne peut pas mélanger, comme cela est souvent le cas. La situation des 55 à 59 ans est différente de celle des actifs de 60 ans et plus. La situation sur le marché du travail des seniors en 2023 est la suivante. A 55 ans, plus de 80% des personnes sont en emploi. A 59, encore près des trois quart (73%). Puis, à 60 ans, la proportion en emploi chute à 58%. A 61 ans, moins de la moitié : 49%. A 62 ans, la proportion des personnes en emploi descend à 27%. -
La France comptait 27 millions de salariés fin 2023.
En moyenne, en 2023, les emplois se répartissaient, selon l’Insee, entre 87% de salariés et 13% d’indépendants. Parmi les 87% de salariés, 73% étaient en CDI ou fonctionnaires, 8% en CDD, 2% en CTT, et près de 4% en alternance ou en stage. Fin 2023, 30,4 millions de personnes étaient en emploi en France, dont 27,0 millions de salariés. La part des contrats stables, CDI ou fonctionnaire, dépasse les 76% après 25 ans, soit plus des trois quarts des personnes en emploi. L’ancienneté dépasse les 5 ans pour la moitie des salariés. C’est cette réalité qui contribue à expliquer les opinions exprimées par les salariés sur la situation de l’emploi, du chômage ou des aides sociales.
Fiches pédagogiques
5 431 500 demandeurs d’emploi tenus à une recherche active
Les chiffres de fin septembre confirment la progression régulière, sans fléchissement, du chômage de masse entamée depuis plusieurs années.
Des recrutements importants dans l’éducation nationale pour 2015
Le Projet de Loi de Finances 2015 prévoit la création de nouveaux postes : 9 421 dans l’éducation nationale, 1 000 dans l’enseignement supérieur et aucun dans la recherche.
Extension des secteurs du travail le dimanche
Le projet de loi cible l’extension du travail du dimanche sur les gares et les zones accueillant des touristes étrangers
Qui sont les chercheurs d’emploi ?
Les « chercheurs d’emploi » ne sont pas tous des « demandeurs d’emploi ».
Cinq catégories de demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi sont regroupés, par Pôle emploi, en cinq catégories en fonction de leur situation exacte.
- 64 500 DÉFAILLANCES D’ENTREPRISES
À fin octobre 2024, 64 650 défaillances d’entreprises ont été comptabilisées, sur douze mois, atteint, selon la Banque de France. Le nombre de défaillances aura augmenté de 21%, sur les douze derniers mois.
« Cette hausse est en partie un rattrapage, après le fort ralentissement des défaillances pendant la période covid (2020-2021). » selon la Banque de France.
Le chiffre atteint sur l’année demeure peu supérieur (+8,9%) à ceux constaté avant la crise sanitaire (59 342 entre 2010 et 2019).
Le nombre d’emplois, directement concernés par les procédures engagées, peut être estimé dans une fourchette allant de 150 à 250 000 postes, sans compter les emplois indirects.
A propos de l’auteur
ABANDON DES CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION
Combien d’emplois vacants ?
Quelles sont les mesures annoncées pour réformer l’indemnisation chômage ?
Qui s’intéresse vraiment à la question de l’emploi ?
FIN DES ASS POUR LES CHÔMEURS