Au 4^e trimestre 2021, la comparaison entre nombre des embauches et celui des fins de contrats a laissé apparaitre un bilan positif[1].

Ces mouvements d’entrées et de sorties traduisent :

• D’une part, la mobilité des salariés du secteur privé et,

• D’autre part, la variation du nombre global des emplois[2].

En 2021, on a constaté une hausse de la mobilité, après un ralentissement durant la crise sanitaire en 2020.

L’évolution de la mobilité sur les postes en CDI est par nature plus significative que celle des postes en CDD, dont une part majoritaire porte sur des CDD courts de moins d’un mois.

On tourne autour de 1,1 million d’embauche et de fin de contrats de travail.

6,17 MILLIONS DE CONTRATS DE TRAVAIL ONT ÉTÉ SIGNES DANS LE SECTEUR PRIVE[3].

Les embauches ont augmenté davantage pour les CDI (+1,9%) que pour les CDD (+0,6%)[4].

Mais l’augmentation marque le pas par rapport au trimestre précédent.

Les embauches avaient progressé de +19,2% au 3^e trimestre 2021, dont +11,6% pour les CDI et +21% pour les CDD[5].

Par ailleurs, par rapport au niveau d’avant la crise sanitaire, le nombre d’embauches en CDI a augmenté : +15,9% par rapport au 4^e trimestre 2019.

Mais le nombre d’embauches en CDD n’a pas rattrapé le niveau d’il y a deux ans : -2,0 %.

Les CDI représentent 18% des embauches et les CDD totalisent 82% des recrutements.

6,09 MILLIONS DE CONTRATS ONT PRIS FIN AU 4^e TRIMESTRE

Ce chiffre a augmenté de +2,4% par rapport au trimestre précédent, après +21% au 3^e trimestre 2021.

Cette augmentation a varié selon les types de contrats.

« Le nombre de fins de CDI augmente de nouveau (+4,2 % après +14,8 % au trimestre précédent) et atteint 1 073 600, notamment sous l’effet des fins de période d’essai. Parallèlement, 5 018 200 CDD se terminent, en hausse de 2,0 % (après +22,4 % au trimestre précédent). »

Les CDI représentent près de 18% des fins de contrat et les CDD totalisent plus de 82% des sorties d’un emploi.

Les formes de fin de CDI méritent attention[6].

• 56% relèvent a priori de choix du salarié, dont 44% de démission et 12M de ruptures conventionnelles,

• 21% de fin de période d’essai,

• 17% de licenciements, dont 15% de licenciements économiques et 2% de licenciement économiques,

• 6% de départ en retraite.

La part des licenciements économiques apparait faible (23 000 sur le 4^e trimestre).

Pour les CDD, on compte 80% de CDD arrivés à terme de moins d’un mois, 16% de CDD arrivés à terme de plus d’un mois et 4% de ruptures anticipées de CDD[7].

Le déroulement normal des CDD avec une fin programmée domine largement.  

[1] Dares Indicateurs N°21 – Mouvements de main-d’œuvre – 6 mai 2022

[2] Les séries des mouvements de main-d’œuvre sont basées sur les déclarations des établissements de France métropolitaine du champ privé hors agriculture, hors contrats intérimaires et hors particuliers employeurs. Elles sont ventilées selon la taille et le secteur d’activité des établissements.

[3] Hors agriculture, intérim et particuliers employeurs.

[4] Effectifs au 4^ème trimestre 2021, en France métropolitaine.

[5] Embauches par nature de contrat  d’un trimestre l’autre.

[6] Rupture de CDI au 01/10/2021

[7] Nombre de CDD arrivés à terme et de ruptures anticipées de CDD (01/10/2021)