La politique de l’emploi en 2018 devrait être marquée par des réductions budgétaires importantes, ainsi qu’une forte réorientation de l’objet des priorités. Une baisse du nombre des contrats aidés et du taux de prise en charge vient d’être annoncée. 200 000 emplois aidés seulement, soit -38% ou -120 000 emplois.
« La vague technologique que nous connaissons va profondément bouleverser nos emplois et, par conséquent, la carte de nos territoires. Il faut investir à bon escient pour éviter que les nouveaux emplois à venir ne profitent qu’aux métropoles. »
Les taux de chômage diffèrent sérieusement selon les pays de la zone euro. Un constat européen global a donc une portée limitée. Des indicateurs complémentaires s’imposeraient pour décrire pleinement la réalité du chômage en Europe
Dans un contexte de chômage de masse, ce ciblage gouvernemental de réduction n’est soutenu par aucune argumentation précise. Les acteurs de l’emploi et de la formation ne peuvent que s’inquiéter de la menace d’une réduction des crédits qui plane sur les politiques dont ils dépendent.
Alors que les besoins au recours à des aides à domicile augmentent, cette activité diminue. Les raisons de ce recul tiennent en grande partie à l’absence de dispositifs d’encouragements fiscaux et/ou d’aides sociales.
Les effectifs salariés ont augmenté de 1,2% sur un an. Cette évolution des effectifs salariés varie selon les secteurs. La hausse est portée pour un tiers par la croissance des effectifs intérimaires dans le privé.
La nomination de Muriel Pénicaud comme Ministre du Travail traduit le choix d’une personne compétente. Elle a réalisé une carrière dans la haute administration, dans le domaine du travail, de la formation et de l’emploi, comme dans le secteur privé en tant que DRH et qu’administratrice de société.
On compte 5 817 600 demandeurs d’emploi, tenus à une recherche d’emploi, en France entière, à fin février 2017. Sur un an ce nombre a augmenté de + 0,9 % et +0,8% sur les 3 derniers mois.
Les prévisions de création d’emploi pour 2017 s’avèrent plus basses que les chiffres enregistrés pour 2016, compte tenu du faible taux de croissance envisagé et du déficit record du commerce extérieur constaté en ce début d’année.
A fin janvier 2017, le nombre d’inscrits à Pôle Emploi a atteint 6 578 400 demandeurs d’emploi. Il s’est accru de +1,35% sur un an, soit de plus de 87 000 personnes.
À fin octobre 2024, 64 650 défaillances d’entreprises ont été comptabilisées, sur douze mois, atteint, selon la Banque de France. Le nombre de défaillances aura augmenté de 21%, sur les douze derniers mois.
« Cette hausse est en partie un rattrapage, après le fort ralentissement des défaillances pendant la période covid (2020-2021). » selon la Banque de France.
Le chiffre atteint sur l’année demeure peu supérieur (+8,9%) à ceux constaté avant la crise sanitaire (59 342 entre 2010 et 2019).
Le nombre d’emplois, directement concernés par les procédures engagées, peut être estimé dans une fourchette allant de 150 à 250 000 postes, sans compter les emplois indirects.
ABANDON DES CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION
Combien d’emplois vacants ?
Quelles sont les mesures annoncées pour réformer l’indemnisation chômage ?
Qui s’intéresse vraiment à la question de l’emploi ?
FIN DES ASS POUR LES CHÔMEURS