octobre, 2020 | Tout pour l"emploi

Comment les destructions d’emploi en 2020 conduisent à la montée de la précarité et de la pauvreté ?

31 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Depuis mars 2020, les motifs de perte de ressources, liées au marché du travail, sont très variés : fins de situations de travail pour des salariés ; pour des étudiants, perte d’emplois à temps partiel ; difficultés d’accès à une premier emploi pour certains jeunes débutants, diplômés ou non ; fins de périodes indemnisés pour des demandeurs d’emploi de longue durée, etc. Une croissance de la précarité et la pauvreté en découle en 2020. Le gouvernement donne la priorité au soutien à l’insertion par l’emploi. Cette priorité semble logique dans une situation marquée par une progression du nombre des emplois, comme de 2016 à 2019. Mais, insuffisante dans une période de destruction d’emplois.

Confinement : comment le travail va continuer pour les acteurs de l’emploi et de la formation ?

30 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Pendant la période de confinement, les acteurs de l’emploi et de la formation devraient continuer à travailler, avec certaines adaptations de leurs services qui restent encore à préciser. Cette formule devrait contribuer à avoir un freinage de leur activité moins important que celui constaté entre mars à juin 2020. Cette poursuite d’activité concerne : Pôle emploi, les Missions locales, les Cap emploi, l’APEC, les opérateurs de Conseil en évolution professionnelle (CEP) et l’AFPA. Mais aussi les agences de placement de main-d’œuvre et les agences d’intérim. Les organismes de formation professionnelle et les CFA peuvent continuer d’accueillir les stagiaires pour les besoins de la formation professionnelle, dans le strict respect des mesures sanitaires, lorsqu’elle ne peut être effectuée à distance.

Quel pourrait être l’impact sur l’emploi du nouveau confinement ?

29 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

En septembre 2020, le chômage partiel s’était stabilisé à plus de 1,1 million de salariés. Tandis que l’Activité partielle de longue durée (APLD), devant jouer sur le moyen terme, peinait à démarrer. Les mesures de la mi-octobre ont eu un impact sectoriel et localisée. Les mesures annoncées le 28 octobre (période de confinement, appel au télétravail, etc.) vont probablement venir rompre cette évolution et occasionner à nouveau le recours au chômage partiel et/ou aux fins de contrat de travail (non renouvellement, transactionnels, licenciements, etc.). L’importance de ces deux tendances fortes est encore difficile à prévoir.

Quelle est la situation des seniors vis-à-vis de l’emploi ?

27 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

L’élévation de l’âge de sortie de la vie active a certes progressé, mais la chute du taux d’emploi demeure très nette après 60 ans, puis après 65 ans. Les taux d’emploi sont de 81% pour les 50-54 ans (pour avoir une valeur de référence), 72% pour les 55-59 ans, 33% pour les 60-64 ans et 7,5% seulement pour les 65 à 69 ans. Ce constat doit être pris en compte dans la réflexion sur la réforme des retraites. En termes de chômage, les chiffres, issus des règles du BIT, semblent peu significatifs. Car ils traduisent le retrait temporaire du marché du travail de seniors durant le confinement et après celui-ci. La particularité de cette tranche d’âge de 55 ans et plus est la proportion de 68% de chômeurs de longue durée.

LES EMPLOIS FRANCS SONT EN ÉCHEC

24 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

Le décret du 21 octobre 2020 relatif aux « emplois francs » prolonge d’un an la mise en œuvre de ce dispositif de discrimination positive, en faveur de publics résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Le dispositif des emplois francs est en échec.

Le nombre de demandes d’aides d’« emplois francs » acceptées a été en 2018 de 3 783, puis il est passé à 15 616 en 2019. Au 27 septembre 2020, le nombre de demandes restait inférieur à 13 500.

L’objectif 2020 de 40 000 « emplois francs » ne sera pas atteint.

Le volet « emploi » de la politique de la ville apparait dérisoire, depuis 2017.

Quel impact auront sur l’emploi les restrictions d’activité prévues pour les cinq prochains mois ?

23 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

La décision du gouvernement de prolonger l’état d’urgence sanitaire répond à la dégradation de la situation. La durée annoncée est longue de 5 mois (novembre à fin mars), mais elle correspond à une réponse minimale aux estimations des autorités sanitaires.
L’impact économique va être très important (récession). La situation du marché du travail va rester globalement impactée. Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de la culture, de l’évènementiel et du sport, plus les secteurs connexes, resteront les premiers concernés.
La mise en suspens, ou au ralenti, des activités des entreprises, engagée depuis mars, ne peut se prolonger sans conséquences comme faillite ou réduction des effectifs par diverses voies.

CHÔMAGE : Quelles tendances avance l’Unédic pour 2020 et 2021 ?

22 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

L’attention de l’Unédic est naturellement centrée sur deux chiffres : le nombre des salariés en emploi qui apportent des cotisations (recettes) et celui des demandeurs d’emploi indemnisés (dépenses). A fin 2020, l’Unédic prévoit un nombre des emplois affiliés à l’assurance chômage de 19,07 millions, avec 672 000 destructions d’emplois et une hausse de + 420 000 chômeurs indemnisés (soit +10,1%). Pour la fin 2021, il y aurait une remontée de + 302 000 affilés et une baisse du nombre de chômeurs indemnisés de -270 000. Les déficits annuels de l’Assurance chômage porterait la dette à fin 2021 au montant record de 65,2 Mds€.

BREXIT SANS ACCORD COMMERCIAL

21 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

La période de transition du Brexit s’achève le 31 décembre 2020.

Sa fin aura des implications pour les français au Royaume-Uni et les britanniques travaillant en France : salariés des entreprises nationales, « travailleurs détachés » et travailleurs indépendants.

Les questions qui se posent sont très nombreuses : formalités, autorisation de travail, droits et obligations, contrat de travail, sécurité sociale, assurance chômage, activités syndicales, etc.

Les réponses actuelles seront caduques au 1er janvier 2021. Une absence d’accord commercial apparait probable.
L’espoir d’arriver à un accord a minima semble vraiment très faible, mais pas exclu.

L’absence d’accord met fin à la libre circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux. Les conséquences économiques auront un impact sur les emplois de part et d’autre.

Quelle politique de l’emploi pourrait être adoptée pour la durée de la crise ?

20 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

« Le plus grave, ce sont les pertes d’emplois. » a déclaré la présidente de la Banque Centrale Européenne. Le plan de relance européen reste à concrétiser sans entrer dans un détail complexe d’une procédure politique inachevé. Après un rebond observé durant l’été, « la reprise était inégale, incertaine et incomplète ». Elle risque désormais de s’essouffler devant l’incertitude de la situation, liée à la remontée de la crise sanitaire en France et dans les pays de l’Union. La crise s’installe dans la durée, donc des mesures exceptionnelles doivent donc perdurer pendant toute la durée de la crise.

Suppressions d’emploi : comment prévenir la tension sociale ?

19 octobre 2020 - Daniel Lamar - 0 Commentaire

L’ensemble des organisations syndicales attendent des mesures pour répondre à la crise sociale : rétablissement du dialogue social, revalorisation des salaires, contreparties emploi aux mesures d’aides au entreprises, abandon de la réforme de l’assurance chômage et report de la réforme des retraites. Au niveau des entreprises, les restructurations et les suppressions d’emploi ont débuté. Le dialogue interne aux entreprises entre syndicats et direction aboutit dans de nombreux cas : APC, APLD ou PSE. La tension sociale reste encore globalement contrôlée en octobre, mais peut monter rapidement localement ou même nationalement.