Quelle reconnaissance pour les partenaires sociaux ?

Ces dernières années, les organisations syndicales auront eu, principalement, deux points de convergence : l’abrogation à la réforme des retraites, déjà adoptée et l’arrêt des réformes successives de l’assurance-chômage, adoptées, ou prévues, par le gouvernement démissionnaire (règles d’accès à l’indemnisation et ponctions financières sur le régime). Ces questions demeurent d’actualité.

Les organisations syndicales abordent la rentrée en précisant leurs propres priorités. Mais au-delà de ces deux sujets, l’unité syndicale semble devoir se dissoudre pour des motifs d’ordre politique, initiés à l’occasion des récentes élections législatives. La relation entre syndicats et partis politiques reste un élément déterminant de clivage entre les organisations.

La différence des points de vue exprimés au sein des organisations, sur le pouvoir d’achat, pourrait conduire à dissoudre de fait l’intersyndicale, dans les prochains mois : hausse des salaires pour les seuls bas salaires ou augmentation pour tous les salariés (indexation sur l’inflation, etc.), différence pour le secteur privé et les fonctions publiques, augmentation des impôts et taxes, ou non, etc.