2,5 millions de personnes de 18 et 65 ans, ayant été scolarisées en France, soit 7% de la population, sont en situation d’illettrisme, sur le territoire métropolitain en 2011[1]. S’y ajoutent des personnes résidant en France, mais qui n’y ont pas été scolarisées en France.
Au-delà de ce noyau, parmi les personnes âgées de 16 à 65 ans :
- 22% ont un faible niveau de compétence dans le domaine de l’écrit et
- 28% dans le domaine des chiffres[2].
Cette réalité limite fréquemment l’accès à l’emploi de ces personnes en situation d’illettrisme[3] comme l’accès à la santé et à la citoyenneté.
France Stratégie précise que « De manière générale, le niveau moyen des adultes français en lecture et en calcul est parmi les plus faibles des pays de l’OCDE ». France Stratégie recommande :
- de consacrer environ 50 millions d’euros supplémentaires chaque année à la lutte contre l’illettrisme, somme qui pourrait être mobilisée sur les fonds de la formation professionnelle[4].
- Et « Au-delà, un ensemble de mesures de détection, de suivi et de formation tout au long de la vie doivent être mises en place et/ou renforcées pour parvenir à cet objectif. »
[1] Source : Note d’analyse 34 : « Lutter contre l’illettrisme. Un impératif économique et social » – http://www.strategie.gouv.fr/publications/lutter-contre-lillettrisme-un-imperatif-economique-social
[2] Selon l’enquête PIAAC de l’OCDE, publiée en 2013.
[3] « Les chances qu’ont les individus d’accéder à un emploi, mais aussi leur bien-être et même leur santé dépendent étroitement de leurs capacités à maîtriser les compétences de base de littératie et de numératie (OCDE) ».
[4] « Cette augmentation d’environ 50 millions d’euros par an, n’implique pas nécessairement une dépense budgétaire supplémentaire ; elle pourra être principalement couverte par les fonds mutualisés de la formation professionnelle, notamment via le financement dédié au compte personnel de formation ».
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